LES MICI chez les carnivores
domestiques
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin résultent d'une inflammation chronique intermittente ou continue du grêle ou du colon.
Ces maladies n'ont pas une cause unique
identifiée. Elles semblent être multifactorielles :
prédisposition génétique, flore intestinale particulière,
dysfonctionnement du système immunitaire.
Il pourrait s'agir d'une réponse
inappropriée à la flore microbienne endogène de l'intestin, avec
ou sans composant d'auto immunité (1).
Chez le chat, les MICI peuvent être
associées à des cholangites et à la pancréatite.
Les symptômes :
Diarrhées en cas d'atteinte du colon
Vomissements associés éventuellement
en cas d'atteinte de l'estomac et du grêle
Amaigrissement
Léthargie
Le diagnostic (2) :
- par la biochimie :
Il y a une hypoprotéinémie,
hypoalbuluminèmie si l'inflammation a un caractère excudatif.
Les folates, la Vitamine B 12 sont en
baisse en cas de syndrome de mal-assimilation.
-hématologique :
Il y a une anémie normochrome,
normocytaire discrète, une éosinophilie dans certains cas.
- par l'échographie :
Il y a un épaississement pariétal
plus ou moins important des anses iléo-jéjunales, une perte de
visualisation des couches échographiques dans les cas chroniques
graves. Il y a aussi une hypertrophie des nœuds lymphatiques
mésentériques.
- par la fibroscopie :
Les lésions macroscopiques ne sont
toujours évidentes.
- par les biopsies :
Elles permettent de confirmer le
diagnostic : il y a une infiltration de la paroi intestinale par
différentes populations de cellules inflammatoires.
Le pronostic :
Il es rare de
guérir définitivement une MICI. Le but du traitement est de réduire
au minimum la fréquence des vomissements et des diarrhées . La
plupart des chiens et des chats sont capables de vivre avec une bonne
qualité de vie après un diagnostic de cette affection ( Centre
hospitalier vétérinaire VET 24).
Les traitements :
- de diététique :
Une partie des MICI sont dues à des
intolérances ou des allergies alimentaire.
A ce propos ma consoeur le Dr Géraldine Blanchard, vétérinaire spécialiste en nutrition, m'a écrit ces lignes :
A ce propos ma consoeur le Dr Géraldine Blanchard, vétérinaire spécialiste en nutrition, m'a écrit ces lignes :
"il est souvent difficile de trouver l’origine de l’inflammation intestinale.
On
commence par une évaluation nutritionnelle, afin de proposer une
alimentation de qualité (excellente digestibilité) et couvrant les
besoins de l’animal (son besoin calorique bien sûr, pour maintenir ou
retrouver son poids optimal, mais aussi son besoin protéique, en
choisissant un aliment avec un ratio protido-calorique adapté). Car en
effet, une carence protéique chronique a des conséquences néfastes à
long terme sur la santé digestive.
En
cas de suspicion d’allergie ou d’intolérance alimentaire, on peut
proposer un régime d’éviction ménager (une viande encore jamais
consommée, un féculent bien cuit (pomme de terre avec la peau), de
l’huile de colza, un complément minéral et vitaminé), ou un régime
industriel (souvent dit hypo allergénique) en veillant à ce qu’il couvre
bien les besoins en protéines de l’animal.
Les nutriments à l’origine des intolérances/allergies sont souvent les protéines.
Il est bon de choisir une viande jamais ou rarement rencontrée comme du
cheval, du poisson, voire du canard. Les glucides ne sont généralement
que peu responsables, mais par sécurité, on peut opter pour une source
originale comme la pomme de terre ou le tapioca (manioc), dans tous les
cas à cuire le jour de la distribution".
Toutefois,
un régime ménager n’est jamais équilibré sur les plans minéral et
vitaminique.
Il est alors nécessaire de le supplémenter avec des compléments alimentaires comme ceux mis au point par ma consoeur le Dr Géraldine Blanchard. ( cf article : rations sur mesure pour chiens et chats sur son site) (11).
Il est alors nécessaire de le supplémenter avec des compléments alimentaires comme ceux mis au point par ma consoeur le Dr Géraldine Blanchard. ( cf article : rations sur mesure pour chiens et chats sur son site) (11).
"Le
régime est mis en place de manière stricte durant 4 à 6 semaines après
arrêt de tout traitement médical. Si la situation s’améliore, on
réintroduit l’ingrédient suspect ( rien n’empêche d’ajouter une source
protéique suspecte en plus de croquettes « hypoallergéniques », c’est un
test de provocation. Si les signes réapparaissent, on sait l’animal
allergique à cette viande, sinon, on peut chercher un aliment avec cette
source unique, peut-être moins cher et plus riche en protéines, garant à
long terme d’une couverture du besoin.
Une
alimentation ménagère est plus difficile à mettre en œuvre car elle
demande un bon suivi des ingrédients et
quantités par le propriétaire. Cependant, c’est le gold standard, et si
une première solution industrielle a échoué, cela reste une option
thérapeutique sérieuse et efficace".
- d'allopathie :
Il vise à traiter et limiter une
surpopulation bactérienne de germes pathogènes qui pourrait être
l'origine de l'affection. Il est habituellement prescrit du
Metridazole, de la Ciproflaxine et Amoxilline durant 2 semaines,
suivi d'une réduction progressive des doses.
En même temps, il est donné des
médicaments visant à limiter une possible perturbation immunitaire
avec des immuno-suppresseurs comme les corticoïdes (Prednisolone),
la Sulfasalazine, l'Azathioprine.
- de phytothérapie :
Il existe plusieurs plantes qui peuvent
prescrites (3) :
-La Mélisse :
Cette plante possède des propriétés
antispasmodiques à tel point que mon confrère le Dr P.May la
qualifie comme étant le « Spasfon des plantes ».
Elle calme tous les spasmes digestifs et agit bien sur les
vomissements
Il la recommande d'ailleurs dans la
MICI où dit il « elle doit être systématiquement indiquée »
Le Cassis :
C'est un excellent anti inflammatoire,
notamment ses bourgeons.
De plus, il possède aussi des
propriétés immuno-modulatrices.
Le Noyer :
c'est un excellent anti diarrhéique par
la présence de tanins ellagiques qui « resserrent la muqueuse
digestive » . De plus, il est aussi des propriétés
antifongique et antibactérienne.
Alchemille :
Riche aussi en tanins très
astringents, elle possède des propriétés anti diarrhéiques.
Cette plante était déjà connue et
utilisée au Moyen -Age comme plante médicinale.
Autrefois, les paysans du Mont Pilat
(ma région!) soignaient leurs animaux présentant des diarrhées
avec une poignée d'Achemille, sans avoir oublié de frotter la
plante sur les pieds de la statue de St Sabin, le Saint guérisseur
des animaux dans le Massif....
Réglisse :
La Réglisse est à la fois anti
inflammatoire et immuno-modulatrice en évitant « l'emballement
immunitaire ». Elle traite bien les gastriques.
Cependant sur le long terme, elle peut
provoquer une rétention du sodium, donc de l'hypertension et une
insuffisance rénale. A déconseiller chez les cardiaques !
Piloselle :
La Piloselle est indiquée dans le
traitement des diarrhées chroniques.
Par ailleurs cette plante est aussi
diurétique et cholérétique.
C'est pour moi une des meilleurs
plantes pour traiter l'insuffisance rénale des carnivores.
Il est possible d'associer ces
plantes :
Mon confrère le Dr Pierre May
recommande l'association : Cassis + Réglisse + Noyer +
Alchemille sous la forme d'EPS (3).
Mon confrère le Dr Claude Faivre du
laboratoire Wamine coneille l'association : Réglisse +
Alchemille + Piloselle sous la forme d'EPS. (4).
Ma consoeur Céline Moussour conseille l'association du gel l'Aloe vera avec la Mélisse : Animaloé du laboratoire Labbêa (12).
Ma consoeur Céline Moussour conseille l'association du gel l'Aloe vera avec la Mélisse : Animaloé du laboratoire Labbêa (12).
Pour ma part, je conseille
l'association Mélisse + Noyer + Cassis en EPS.
Petit rappel : la posologie "standard" des
EPS est d'un ml pour 5 kg (maximum 5 ml) (9).
REMARQUE :
Il est conseillé de commencer ces traitements de phytothérapie avec une posologie minimale: un intestin malade est très sensible à des changements brutaux ! Le changement doit être progressif !
REMARQUE :
Il est conseillé de commencer ces traitements de phytothérapie avec une posologie minimale: un intestin malade est très sensible à des changements brutaux ! Le changement doit être progressif !
-les probiotiques :
En 2001, l'organisation mondiale de la
santé (OMS) a donné une définition officielle des probiotiques
qui sont des « micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont
ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur
la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels »
.
Ces bactéries ou levures aident à la
digestion des fibres, stimulent le système immunitaire et
préviennent ou traitent la diarrhée.
Pour avoir un effet bénéfique
sur la santé, il faut que plusieurs conditions soient réunies :
- Ils doivent être vivants (ou lyophilisés) . Une condition nécessaire à leur survie et leur efficacité est l'humidité relative résiduelle de moins de 4 %.
- Il doit s'agir de souches sélectionnées pour l'effet recherché : il existe des milliers de souches dont chacune a un effet différent.
- Ils doivent résister à l'acidité gastrique et à la bile; « pour être efficaces sur la flore intestinale », il faut que les probiotiques parviennent vivants dans le côlon et « en nombre suffisant ». Ils ne doivent donc pas être dégradés à la suite de leur passage dans l'estomac et « doivent être capables de résister à l'acidité gastrique et aux sucs pancréatiques »
- Ils doivent être utilisés en cure d'au moins 10 jours par mois ;
- Enfin, ils doivent avoir bénéficié d'une démonstration d'efficacité tant chez l'animal sain que chez le malade (5).
Le choix des souches est important (5) :
Parmi les lactobacilles, on peut citer :
-le lactobacillus acidophilus (L401) : action anti adhésion de candida et coli.
-le lactobacillus salivarius (LA 302) : anti inflammatoire, aéro anaérobie (intestin grêle), anti adhésion- bactérocines.
-le lactobacillus plantarum (LA 301) : pouvoir colonisateur, Acido-résistant (colon), immuno-modulateur.
-le lactobacillus rhumnosus (LA 801) : stimulation de TH1 (affections du jeune).
-le lactobacillus helvéticus (LA 102) : immuno-modulateur, fabrique des tripeptiques hypotenseurs.
A côté de ce groupe, il faut ajouter les bifidobactéries (LAFTI B94) . Ils sont stables et résistants.
On peut citer aussi Escherchia coli M 17 qui agirait positivement sur l'intestin irritable.
D'après ma consoeur le Dr Charlotte Renard, vétérinaire conseil pour Direct-Vet , les souches les plus adaptées à nos animaux de compagnie sont : Lactobacillus acidophilus casei, Enterococcus faecium en Saccharomyces cerevisiae.
Dans les MICI, mon confrère le Dr Claude Faivre conseille de les donner en permanence et de les associer à des fructo-oligosaccharides ( FOS). Ils font partie des substances dites prébiotiques, c'est-à-dire qui favorisent le développement des probiotiques.
Il existe de nombreuses spécialités vétérinaires. Il est préférable d'acheter des probiotiques encapsulés qui ne seront pas détruits par l'acidité de l'estomac.
Parmi ceux ci, j'en citerai quelques uns pour les avoir utilisés : Fortiflora (Purina), Flore équilibre (Wamine), Enteromicro (Mp labo), Enterocyl (Intervet), Canikur pro (Boehringer), Enterocyl (Vétoquinol)....
d' homéopathie :
Elle va permettre d'apporter :
- une correction des symptômes tels la diarrhée, les glaires ; les gastralgies et vomissements.
- une action anti inflammatoire sur la muqueuse intestinale.
- une régulation de la réponse immunitaire.
Quelques médicaments de crise :
(10)
-Magnésia carbonica :
Il s'agit souvent d'un animal jeune,
nerveux, hypersensible. Son abdomen est douloureux à la palpation.
La diarrhée est souvent décolorée pouvant renfermer des mucosités
sanguinolentes.
Son état est aggravé par vle contact.
Podophyllum peltatum :
La diarrhée est très liquide et part
en jet. L'état général semble peu touché.
Le prolapsus rectal est fréquent.
Aloe socotrina :
Ce remède va permettre de ralentir le péristaltisme . Les matières sont souvent accompagnées de glaires.
Il y a souvent alternance entre constipation et diarrhée.
Ce remède d'action générale est
celui des animaux émotifs supportant mal l'enfermement.
(Il existe aussi une formule composée chez Boiron ) qui est très efficace.
(Il existe aussi une formule composée chez Boiron ) qui est très efficace.
Argentum nitricum :
La diarrhée est verdâtre avec du
mucus. Présence de beaucoup de gaz. On note une aggravation après
les repas.
China rubra :
L'animal présente un ballonnement
abdominal. La diarrhée est fétide, souvent foncée. Elle peut
renfermer des débris d'aliments non digérés. A prescrire aussi en
cas d'anémie. Il prévient les déshydratations.
Traitements complémentaires :
-Muqueuse du colon 5 CH + Intestin
grêle 5-9 CH vont permettre par l'effet de l'organothérapie diluée
et dynamisée de régulariser le fonctionnement des intestins :
2 prises par jour.
-Argent natif DH 8 : il exerce une
action anti infectieuse et anti inflammatoire.
D'après le Dr Max Tetau, « il
agit comme restaurateur d'une flore intestinale équilibrée ,
de plus, il a un effet myo-relaxant. » : une prise par
jour. (6).
Traitements de fond :
-Thymuline 9 CH, 15 CH :(7) :
c'est une hormone thymique obtenue par
synthèse. Elle joue un rôle dans la réponse immunitaire, par une
action sur les lymphocytes T. une dose tous les 8-15 jours
-Eberthinum 9 CH, 15 CH:
il est obtenu à partir du lysat de
culture de Salmonelle typhi.
Il est indiqué en traitement d'appoint
des diarrhées chroniques : une prise par semaine au départ en
9 CH.
-Parathyphoidinum B 9 CH :
Ce remède homéopathique est obtenu à
partir d´un lysat de cultures pures de Salmonella parathyphi B.
visant à lutter contre les diarrhées récidivantes et résistantes
à des traitements ayant pu être mis en place antérieurement :
une prise par semaine au départ.
Ma consoeur Jacqueline Peker,
vétérinaire homéopathe conseille de donner Eberthinum 9 CH et
Parathyphoidinum 9 CH en alternance (8).
-Colibacillinum 9 CH :
Le colibacille est un germe important
du tube digestif. Cette dilution permet de réguler sa population
dans le tube digestif.
Je tiens à remercier
particulièrement mes consœurs le Dr Jacqueline Peker, vétérinaire homéopathe (8) et le Dr Géraldine Blanchard , vétérinaire spécialiste en nutrition, (11) qui ont bien voulu lire l'article avant sa publication et qui m'ont apporté quelques conseils supplémentaires dans sa rédaction.
J'associe aussi à ces remerciements le Dr Véronique Baumann, médecin homéopathe, du site homéophyto (7).
J'associe aussi à ces remerciements le Dr Véronique Baumann, médecin homéopathe, du site homéophyto (7).
BIBLIOGRAPHIE :
(1)- Homéopathie : Connaissances
et perspectives d'Alain Horvilleur, Charles-André Pigeot, Fredéric
Rérolle.
(2)- Dictionnaire Pratique de
Thérapeutique Chien chat et Nac de Robert Moraillon,Yves Legeay,
Didier Boussarie Odile Senecat.
(3)- Guide Pratique de
Phyto-aromathérapie pour animaux de compagnie, Pierre May.
(4)- Gérer une MICI grâce à une
association probiotique raisonnée. Claude Faivre. Dépêche
Vétérinaire du 8/09/2017 (n° 1403).
https://arnaudveto.blogspot.com/2010/12/les-probiotiques-dans-le-regne-animal.html
(6)- Nouvelles cliniques de
lithothérapie déchélatrice. Drs Max Tetau et Daniel Scimena.
(7)-
Homeophyto : https://www.homeophyto.com/
(8)- Soignez votre chat par les
médecines naturelles de Jacqueline Peker.
- Soignez votre chien par les Médecines naturelles de Jacqueline Peker, vétérinaire
- https://arnaudveto.blogspot.com/2015/02/posologies-en-homeopathie-et.html
(10)- Guide pratique d'homéopathie chez le chien, le chat et les Nac de
Marie-Noëlle Issautier, vétérinaire.
(11)- Le blog de Géraldine Blanchard : blog.cuisine-A-crocs.com et Cuisine-a-crocs.com
(12)- LABBÊA, Laboratoire du Bien-Être Animal
Quelques témoignages des commentaires du blog :
Lucile B :
Pour avoir soigné deux chats atteint d’une MICI, je vous fais part de quelques remèdes qui ont eu de très bons résultats.
Tout d’abord, le Docteur Arnaud m'avait conseillé Muqueuse Intestinale 9CH pour le chat de mes parents aussi atteint d’une MICI. Après 3 mois de traitement, il n’a quasiment plus de problèmes.
Quant à mon Fripon, qui cumulait MICI et lymphome, j’ai pu tester l’EPS de mélisse que vous conseille le Docteur et qui donnait de bons résultats. Mais à la longue, il s’y est habitué et cela fonctionnait moins bien. J’alternais alors avec d’autres produits naturels qui l’ont beaucoup soulagé et qui ont permis de beaucoup espacer les recours à la cortisone ou à la scopalgine (anti spasmodique allopathique). Je lui donnais notamment une décoction de camomille romaine (anti spasmodique) et de menthe poivrée (anti spasmodique et anti nauséause). Je faisais infuser une cuillère à café dans une tasse d’eau et j’en donnais l’équivalent d’une pipette de chaque en cas de ballonnements / nausées / douleurs abdominales. Entre 15 et 20 minutes plus tard, il retrouvait l’appétit et n’avait plus de douleurs. Grâce à ces décoctions, je n'ai pas eu besoin de lui donner de scopalgine pendant près de 3 mois alors que les douleurs étaient pourtant quotidiennes.
-Vous pouvez essayer de lui donner une cuillère à café de sirop d’orme rouge par jour (il faut diluer deux cuillères à café de poudre dans un petit verre d’eau et porter à ébullition jusqu’à obtention d’une pâte un peu gélatineuse. Vous pouvez garder ceci au frais pendant environ 5 jours). Cela a permis de réguler ses selles. Le caractère mucilagineux du produit comblerait les “fissures” dans la muqueuse et serait réputé pour apaiser les inflammations.
Dans un genre similaire, le bouillon d’os m’a donné de bons résultats. Je faisais bouillir des os et des carottes (sans sel) comme pour faire un bouillon de volaille ou de boeuf. Je le faisais réduire au maximum jusqu’à ce que le bouillon devienne gélatineux. Outre le fait que cela favorisait la prise spontanée d’autres médicaments à cause du goût, le collagène qui se libère lors de la cuisson serait bon également pour combler la muqueuse intestinale.
-Je lui donnais également un peu de psyllium blond et une demi cuillère à café de poudre de caroube (vendu en magasin bio) en cas de diarrhée pour mouler les selles.
Toutes ces suggestions proviennent du Dr. Pittcairn (USA) et ont très bien fonctionné (son livre est en accès libre sur Google Books – mais il est en anglais). Je les alternais quand l’un ou l’autre des produits commençait à avoir moins d’effet.
-Enfin, ce qui a aussi permis de résoudre les problèmes de mon chat, c’est la modification de son alimentation. Avec l’accord de mon vétérinaire, j’ai procédé à un régime d’éviction et je me suis rendu compte qu’il avait une intolérance au gluten et plus généralement à tout type de céréales présentes dans la majorité des croquettes, même de qualité vétérinaire. J’ai donc changé son alimentation pour de la viande (crue et/ou cuite) et des boîtes sans céréales et tout est rentré dans l’ordre en l’espace de quelques jours.
Sauf avis contraire de la part du Docteur Arnaud, vous pourriez peut-être aussi essayer ces pistes.
Bien à vous
(12)- LABBÊA, Laboratoire du Bien-Être Animal
www.labbea.fr/
Quelques témoignages des commentaires du blog :
Lucile B :
Tout d’abord, le Docteur Arnaud m'avait conseillé Muqueuse Intestinale 9CH pour le chat de mes parents aussi atteint d’une MICI. Après 3 mois de traitement, il n’a quasiment plus de problèmes.
Quant à mon Fripon, qui cumulait MICI et lymphome, j’ai pu tester l’EPS de mélisse que vous conseille le Docteur et qui donnait de bons résultats. Mais à la longue, il s’y est habitué et cela fonctionnait moins bien. J’alternais alors avec d’autres produits naturels qui l’ont beaucoup soulagé et qui ont permis de beaucoup espacer les recours à la cortisone ou à la scopalgine (anti spasmodique allopathique). Je lui donnais notamment une décoction de camomille romaine (anti spasmodique) et de menthe poivrée (anti spasmodique et anti nauséause). Je faisais infuser une cuillère à café dans une tasse d’eau et j’en donnais l’équivalent d’une pipette de chaque en cas de ballonnements / nausées / douleurs abdominales. Entre 15 et 20 minutes plus tard, il retrouvait l’appétit et n’avait plus de douleurs. Grâce à ces décoctions, je n'ai pas eu besoin de lui donner de scopalgine pendant près de 3 mois alors que les douleurs étaient pourtant quotidiennes.
-Vous pouvez essayer de lui donner une cuillère à café de sirop d’orme rouge par jour (il faut diluer deux cuillères à café de poudre dans un petit verre d’eau et porter à ébullition jusqu’à obtention d’une pâte un peu gélatineuse. Vous pouvez garder ceci au frais pendant environ 5 jours). Cela a permis de réguler ses selles. Le caractère mucilagineux du produit comblerait les “fissures” dans la muqueuse et serait réputé pour apaiser les inflammations.
Dans un genre similaire, le bouillon d’os m’a donné de bons résultats. Je faisais bouillir des os et des carottes (sans sel) comme pour faire un bouillon de volaille ou de boeuf. Je le faisais réduire au maximum jusqu’à ce que le bouillon devienne gélatineux. Outre le fait que cela favorisait la prise spontanée d’autres médicaments à cause du goût, le collagène qui se libère lors de la cuisson serait bon également pour combler la muqueuse intestinale.
-Je lui donnais également un peu de psyllium blond et une demi cuillère à café de poudre de caroube (vendu en magasin bio) en cas de diarrhée pour mouler les selles.
Toutes ces suggestions proviennent du Dr. Pittcairn (USA) et ont très bien fonctionné (son livre est en accès libre sur Google Books – mais il est en anglais). Je les alternais quand l’un ou l’autre des produits commençait à avoir moins d’effet.
-Enfin, ce qui a aussi permis de résoudre les problèmes de mon chat, c’est la modification de son alimentation. Avec l’accord de mon vétérinaire, j’ai procédé à un régime d’éviction et je me suis rendu compte qu’il avait une intolérance au gluten et plus généralement à tout type de céréales présentes dans la majorité des croquettes, même de qualité vétérinaire. J’ai donc changé son alimentation pour de la viande (crue et/ou cuite) et des boîtes sans céréales et tout est rentré dans l’ordre en l’espace de quelques jours.
Sauf avis contraire de la part du Docteur Arnaud, vous pourriez peut-être aussi essayer ces pistes.
Bien à vous
9 commentaires:
Rappel :
Tout commentaire ou demande de renseignements doivent être effectués au démarrage du blog.
Aucune réponse ne sera faite ici.
Bonjour,
Très intéressant ton article (comme toujours!)
Juste une remarque à propos des probiotiques, je suis ami avec la directrice d'un labo vétérinaire qui n'est pas mentionné dans ton article et qui est spécialisé en probiotique; je lui ai transmis ton article. Elle était très intéressée et serait prête a échanger avec toi sur ce sujet.
Pour éviter de l'ennuyer merci de me contacter pour que je te transmette la copie de son mail et ses coordonnées.
cordialement
Philippe
philippebenoiton@cliniqueveterinairedupin.com
Bonjour,Je vous contacte en désespoir de cause: ma chatte (13ans) a eu une gastrite suite à une dépression (j'avais gardé plusieurs portées de chatons en attendant qu'une assos leur trouve des adoptants) La gastrite à été soignée par antibiotiques et pansement gastrique. Depuis, Kyéma a la diarrhée. Rien de spécial à la radio ni échographie, quand aux examens sanguins , pas moyen d'avoir les résultats. Diagnostique posé: "PEUT-ETRE une pancréatite". Le problème est que ici ds ma cambrousse la pancréatite est mise à touts les sauces et les vet du coin usent et abusent des anti-inflamatoires et antibiotiques: j'ai perdu un chat de 4 ans à cause de cela et une amie vient de perdre une petite chienne de 3 ans: elle l'avait amenée parce qu'elle respirait mal, la véto lui a ouvert le ventre, n'a rien trouvé bien sûr et l'a traité pour une pancréatite. Finalement à l'école vet de Paris on lui a diagnostiqué une pneumonie pas soignée et elle est morte un mois après.
Kyéma a beaucoup maigri, elle a de l'appétit mais fait des selles nauséabondes (relents acides), couleur ocre, consistance compote. Je vous remercie de votre aide.
Si vous avez une adresse de véto homéopathe à me communiquer, je vous en saurais gré: j'habite en nord Mayenne. J' ai 75 ans et de très petits revenus, je crains maintenant les longues distances en voiture (+de 400km A/R) et n'ai pas les moyens de payer des nuits d'hôtel. Merci
Bonjour Docteur ,
je me permets de prendre contact avec vous, car mon chat âgé de 16 ans, a une MCI (inflammation des intestins) depuis quelques mois.
Comme il avait sans cesse e la diarrhée , j'ai consulté mon vétérinaire qui lui avait fait un bilan sanguin (résultat ok) puis une échographie.
Depuis le mois de mars 2020, mon chat est sous cortisone (5mg), mais mon chat a toujours plus ou moins de la diarrhée.
Cherchant sur internet un "remède homéopathie" qui pourrait soulager ses diarrhées, car malheureusement, nous ne pouvons pas guérir cette maladie, j'ai été reliée à votre site.
Pouvez vous me dire, que puis-je donner a mon chat pour le soulager de cette diarrhée
merci beaucoup de votre réponse
Très cordialement
Melle Sallé Sandrine
mail : drine.salle@hotmail.fr
Bonjour Docteur,
Mon chat a des diarrhées chroniques. J'ai fait 2 échographies et rien trouvé. Il est sou métrobactin que je vais arrêter et sous dermipred 5 mg par jour. Il ne vomi plus mais a toujours la diarrhée. Il a 15 ans et pèsde 5,6 kg.
Que puis-je donner pour calmer les diarrhées. J'ai vu un produit chez Wamine Phyto twin noyer/cannelle. Pensez-vous que ce soi bien ? Merci
Très cordialement
nellyallot@gmail.com
Mon chien a une mici depuis 4 an cavalier king charles j ai donné vôtre traitement en entier il va mieux il est aussi cardiaque auriez vous un traitement pour le cœur car avec ses intestins il ne peut pas prendre le vetmedin merci
Bonjour Docteur,
Tout d'abord merci pour cet article et votre ouverture à la Nature.
Après quelques vomissements mais surtout le fait que Charlie (chat) mangeait moins (ce n'était pas toujours un manque d'appétit), il a reçu une biopsie, dont voici les résultats :
- une entérite chronique, lympho-plasmocytaire, de répartition multifocale et d’intensité discrète, avec fibrose en bande sous-épithéliale (intensité discrète) ;
- une hyperplasie réactionnelle lymphoïde ganglionnaire, corticale et paracorticale, d’intensité modérée.
L’entérite lympho-plasmocytaire observée est d’intensité discrète et reste d’origine indéterminée. Celles à envisager prioritairement (après exclusion d’une origine infectieuse bactérienne/parasitaire) sont probablement : un phénomène allergique, une intolérance alimentaire, ou encore une MICI.
Depuis, il a reçu un traitement de cortisone : 1/2 cachet / jour de Prednicortone pendant 6 jours, puis tous les 3 jours, mais à la suite de cela, il ne mangeait plus.
On a quitté Paris, et arrivés en province, il a été hospitalisé avec injection de cortisone, et ça allait mieux. Et là, le vétérinaire a doublé la dose : 1/2 cachet matin et soir pendant 1 mois.
Ca a marché qq jours, mais il en vient toujours à être trop mal pour manger, et re-visite chez le véto, qui lui fait une injection de cortisone, et ça va pendant 1 à 2 jours.
Il a reçu une injection ce samedi 18/9, et aujourd'hui mardi 21/9, il ne mange plus, hier, il a peu mangé.
Depuis fin août, il avait aussi un traitement homéopathique, mais que le nouveau véto a demandé de cesser.
Je suis perdue.
J'ai lu votre article, mais je ne sais pas quoi lui donner, j'imagine qu'il ne faut pas tout donner, qu'il est préférable de choisir une piste.
Aussi est ce que je dois trouver un véto pour faire les prescriptions des ordonnances ?
Je suis à côté de Deauville, si jamais vous connaissiez un vétérinaire dans le coin.
Mais avant tout, je suis preneuse de vos conseils.
Merci à vous pour Charlie et moi.
A propos de Charlie, il a aussi la trachée amincie à un endroit ou 2, ce qui l'amène à respirer plus difficilement et à avoir des quintes de toux.
Merci encore pour votre attention.
Bonjour, je suis dans l'attente d'une biopsie qui sera réalisée mardi sur mon chat, Rocky, âgé de 10 ans pour lequel une échographie réalisée hier a démontré des lésions importantes de l'intestin. Mici ou lymphome, j'en saurai plus dans 15 jours, mais je me renseigne de tous côtés pour prendre le contrôle de sa pathologie éventuelle. En effet, le vétérinaire qui le suivait n'a pas été réactif et j'ai dû en changer pour faire valoir que l'état de santé se dégradait malgré une prise de sang impeccable sur le papier et un "poil exceptionnel qui prouve sa bonne santé" (-_-), et que ce n'était pas sa maîtresse qui exagérait. Je suis fatiguée d'entendre dire que la seule réponse pour les animaux est médicamenteuse de type antibiotique ou cortisone. Je suis moi-même tournée vers les solutions naturelles et je voudrais que mon chat bénéficie de la curiosité de sa maîtresse pour sa propre santé.
Mon chat n'avait pas une mauvaise alimentation (croquettes sans céréales Go et pâtées Schesir), mais il a toujours eu une certaine fragilité, un "terrain" allergique pour rependre les termes des naturopathes. Il a connu des épisodes de soucis de transit sans gravité, mais il a surtout présenté, régulièrement dans l'année, des crises d'éternuements chroniques jamais identifiées. Un vétérinaire lui faisait des injections d'Ara 3000 pour renforcer son immunité qu'il estimait faible, un condensé de protéines que peu de vétérinaires connaissent ou souhaitent utiliser. J'ai connu un vétérinaire qui avait traité une crise avec Respiphytol du laboratoire Greenvet, et cela avait l'air de fonctionner. Mais depuis, je pense que le souci vient des intestins et je ne veux pas faire de bêtises. Je veux préserver mon chat si j'ai la chance d'éviter le diagnostic de lymphome qui me terrifie.
Je veux accompagner Rocky au mieux et souhaite utiliser des méthodes naturelles pour le soulager comme l'homéopathie avec l'association citée plus haut : "Pour ma part, je conseille l'association Mélisse + Noyer + Cassis en EPS."
Rocky ne pèse plus que 3.4kg et j'ai réussi ce jour, après des semaines de tests, à le refaire manger avec envie sans vomissement ou diarrhée pour l'instant avec les pâtées Digestive de Royal Canin. Je m'étais toujours refusée jusque-là à miser sur ce genre de pâtées, privilégiant les compositions "clean". J'ai été membre de la Snac pendant quelques années et les analyses tendaient à me rassurer sur la composition de la binutrition de mon chat.
Je suis assez perdue sur ce que je dois faire maintenant. Quel régime alimentaire lui proposer ? Je veux qu'il reprenne du poids et le prémunir de nouvelles grosses crises inflammatoires s'il a une Mici. Je ne souhaite pas le rendre dépendant de la cortisone ni même le nourrir de croquettes ou de pâtées qui pourraient lui causer d'autres soucis, notamment rénaux ou de diabète, plus tard.
Je suis attentive à tous les conseils qu'on peut me donner et je vous remercie, sincèrement, pour toute l'aide que vous pourrez nous apporter à Rocky et moi. Je me sens coupable du fait que son état se soit dégradé et je veux rectifier le tir pour l'avenir. Rocky a été adopté à la spa quand il avait 3 ans et demi, nous nous sommes sauvés mutuellement, je me dois de mettre toute ma volonté à l'aider dans sa pathologie.
Julie & Rocky
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