Membres

Vos impressions ici :



Écrivez vos impressions sur ce blog et son auteur (et non des demandes de renseignements)

http://www.livre-dor.net/livre.php?livredor=130290.

jeudi 29 novembre 2012

Le Silicium organique, cet inconnu....


Le Silicium est le principal élément terrestre après l’oxygène, sous sa forme minérale.
Il est bien connu dans ses diverses applications industrielles et technologiques ( informatique, silicones, verre…)
Par contre son rôle biologique est, malgré des travaux scientifiques sérieux ( voir bibliographie en fin d’article),quasiment totalement méconnu. Avez-vous au cours de vos études médicales , vétérinaires ou autre eu une seule mention à son sujet ? je parie que la réponse est non !
Pourtant le Silicium est présent dans l’organisme des animaux en général et des mammifères en particulier en quantité non négligeable, équivalente à celle du Fer, c'est-à-dire que ce n’est pas au titre d’oligoélément mais d’élément de structure.
En effet, le Silicium est un des constituants essentiels du collagène, que l’on retrouve un peu partout dans l’organisme, peau, paroi des artères, cartilages, tissu osseux, bref tout ce qui est élastique.
En ce qui concerne le tissu osseux, il ne faut jamais oublier que l’os est avant tout constitué de collagène donc nécessitant un apport de Silicium pour constituer une trame dense gage d’un os de qualité sur laquelle pourront se fixer les minéraux. Traiter l’ostéoporose par un apport en Calcium et en oubliant le Silicium est une absurdité médicale !
L’acide hyaluronique, par exemple, constituant essentiel de la synovie, est la macromolécule la plus riche en Silicium, qui lui donne ses caractéristiques mécaniques.
Les besoins en Silicium sont mal connus mais on sait que le vieillissement augmente les carences et que la supplémentation en silicium permet de ralentir les processus de sénescence. Il est aussi très important dans la période de croissance surtout dans les très grandes races de chiens (St Bernard etc.)
Le Silicium existe sous 3 formes : la forme minérale (sable, zéolithes etc.), la forme colloïdale la plus fréquente en phytothérapie ( Prêle, Sève de bambou appelé tabashir, Reine des prés, ortie etc ces plantes étant connues depuis des temps immémoriaux pour leurs vertus dans l’arthrose notamment)) et enfin sous forme organique avec les « silanols » que l’on sait maintenant synthétiser.
La forme minérale est peu utilisable car peu assimilable, cependant une expérience de complémentation par zéolithes sur des chevaux de course aux USA a donné d’excellents résultats en prévention des problèmes locomoteurs, sans doute du fait que la flore très riche de l’intestin est en mesure de métaboliser .
La forme colloïdale est assimilable et très utilisée en phytothérapie depuis l’antiquité, comme la prêle , ou la sève de bambou, la Reine des prés, l’ortie ;
La forme organique : les silanols, synthétisés par Norbert Duffau il y a 40 ans. Le Silicium est un élément quadrivalent et il peut, de ce fait former de longues chaines pour la synthèse du collagène. En l’occurrence on a 3 silanols possibles selon que chaque valence est occupée par un radical méthyle (CH3) ou alcool (OH) , donc monomethyl, dimethyl ou trimethyl silanols. Ces « silanols » sont assimilables à 100%.
Le Silicium possède également des propriétés en tant qu’élément « locomotive » dans de nombreux processus métaboliques , enzymatiques et immunitaires.
La supplementation en Silicium ou l’application locale permet donc de traiter tous les problèmes où le tissu conjonctif est en cause :
 Arthrose : c’est plus qu’un chondroprotecteur, plus efficace que les GAG ( glycosaminoglycanes : glucosamine, chodroitine utilisés classiquement) , car il permet une certaine réparation des structures articulaires
 Tendinites
 Ostéoporose
 Problèmes cutanés divers ( adjuvant en local dans les dermites allergiques, plaies diverses dont les ulcères éosinophiliques, lésions cutanées de la démodécie, brulures….)
 Mastoses : remarquables effets constatés également en médecine humaine.

Exemples d’applications :

 Quelques produits de LABO DEMETER qui commercialise des produits à base de Silicium organique associé à la phytothérapie et aux probiotiques (il y a aussi une gamme pour les chevaux) .

CANISIL : traitement de l’arthrose et de tout problème articulaire, associant de l’Harpagophytum dont l’action antalgique est bien connue, la Perna Canaliculus qui contient à la fois de Omega 3 agissant comme anti inflammatoire et des chondro protecteurs classiques ,et des probiotiques , le tout potentialisé par le Silicium chondro réparateur. Ce produit donne des résultats étonnants même sur des animaux sur lesquels tout a été essayé. Il peut être utilisé de façon ponctuelle ou en permanence même sur des sujets ayant une pathologie lourde par ailleurs.

CANIVIDA
: le seul produit sur le marché à base de DHEA, qui est, il ne faut pas l’oublier, un produit naturel, initialement extrait de l’igname sauvage. Molécule controversée du fait de son utilisation anarchique et du fait qu’elle ne peut être brevetable les essais effectués sur des vieux chiens et chats En l’associant à des Omega 3 qui agissent sur le bon fonctionnement cardio vasculaire et cérébral du sujet âgé, au Silicium et aux probiotiques le résultat est particulièrement étonnant , montrant que si la vieillesse est inévitable, ses effets peuvent en être atténués et améliorer les derniers mois ou années de nos compagnons à 4 pattes est quelque chose qui n’est peut être pas assez pris en compte d’une manière générale.

VETOSIL : C’est du Silicium organique pur, utilisable en première intention, dans de l’arthrose ( mais le Canisil est plus complet) ou pour continuer après une cure de Canisil. Mais la principale indication est la prévention des pathologies de croissance sur les chiens de très grandes races, ou des sujets à risques de dysplasie.

SILADOG : onguent gel à base de Silicium, de collagène, d’acide hyaluronique, d’Aloe Vera et de Symphytum. Il peut être utilisé localement sur les articulations accessibles, pour la guérison des plaies, des brûlures , des dermatoses diverses même parasitaires (notamment la demodecie)
Donc, si le Silicium n’est évidemment pas la panacée pour tout soigner, l’ignorance de ses propriétés nous prive d’une arme efficace dans des pathologies diverses qui sont, de plus parmi les plus courantes.

Site du labo  :www. labo-demeter.com/france
Contact : contact@labo-demeter.com

DOCUMENTATIONS  COM PLEMENTAIRE
:

Dr JANET *Le Silicium et La Vie Editions BIONAT 133 Rue Georges BONNAC 33 000 Bordeaux.
Site intéressant : http://sili.cium.free.fr/
 Dr S. ARNAUD, vétérinaire :L'arthrose, publication dans La Dépêche Vétérinaire , retranscrite dans le blog en janvier 2010.


BIBLIOGRAPHIE
:

Carlisle, E. M. (1972) Silicon: An Essential Element for the Chick Science 179: 619-621 (article intégral pdf)
Schroeder H. A. (1966) Municipal Drinking Water and Cardiovascular Death Rates. Jama 195: 125-129 (article intégral htm)
Schwarz, K. (1977) Silicon, fibre and atherosclerosis. Lancet i: 454-457 (article intégral htm)
Powell J. J. , McNaughton S. A., Jugdaohsingh R., Anderson S. H. C., Dear J., Khot F., Mowatt L., Gleason K. L. , Sykes M., Thompson R. P. H. , Bolton-Smith C. and Hodson M. J. (2005) A provisional database for the silicon content of foods in the United Kingdom. British Journal of Nutrition 94:804–812 (article intégral pdf)
Jugdaohsingh R (2007) Silicon and bone health. Journal of Nutrition, Health & Aging 11:99-110 (article intégral pdf)
Jugdaohsingh R., Anderson S.H.C., Tucker K.L., Elliott H., Kiel D.P., Thompson R.P.H. and Powell J.J. (2002) Dietary silicon intake and absorption. American Journal of Clinical Nutrition 75:887–93 (article intégral pdf)
Jugdaohsingh R., Reffitt D.M., Oldham C., Day J.P., Fifield L.K., Thompson R.P.H., and Powell J.J. (2000) Oligomeric but not monomeric silica prevents aluminum absorption in humans. American Journal of Clinical Nutrition 71:944-949(article intégral pdf)
McNaughton S.A., Bolton-Smith C., Mishra1 G.D., Jugdaohsingh R. and Powell J.J. (2005) Dietary silicon intake in post-menopausal women. British Journal of Nutrition 94: 813–817 (article intégral pdf)
H. Rico, J. L. Gallego-Lago, E. R. Hernandez, L. F. Villa, A. Sanchez-Atrio, C. Seco, J. J. Gérvas (2000) Effect of Silicon Supplement on Osteopenia Induced by Ovariectomy in Rats. Calcified Tissue International 66:53–55 (article intégral pdf)
Gillette-Guyonnet S., Andrieu S., Nourhashemi F., de La Guéronnière V., Grandjean H. and Vellas B. (2005) Cognitive impairment and composition of drinking water in women:findings of the EPIDOS Study. American Journal of Clinical Nutition (2005) 81:897–902 (article intégral pdf)
Akuginova, Z. D., B. V. Nikonenko, et al. (1995) Immunity and resistance to tuberculosis in mice on different diets. Problemy Tuberkuleza 0: 40-43
Battye, R. F. (1874) Upon the medicinal properties of silica in cancer, fibroid tumors and diabetes. Edinb. M. J. 20: 420-435
Bedu, O., J. Goy, et al. (1991) Action of silicon on cultured lymphocytes. Med. Sci. Res. 19: 317-318
Berlyne, G. M., A. J. Adler, et al. (1986) Silicon metabolism. I. Some aspects of renal silicon handling in normal man. Nephron 43: 5-9
Birchall, J. D. (1990) The role of silicon in biology. Chemistry in Britain: 141-144
Boissier, J. R. (1956) Absorption et élimination du silicate de sodium administré par voie buccale. Sem. Hop. Pathol. Biol. 32: 457-461
Bowen, H. J. M. and A. Peggs (1984) Determination of silicon content of food. J. Sci. Food Agric. 35: 1225-1229
Burger, M. (1982) Immunization of mouse spleen cell cultures in the absence of serum and its proteins using SiO2 and 2-mercaptoethanol. Immunology 45: 381-385
Burton, A. C., F. Cornhill, et al. (1980) Protection from cancer by 'silica' in the water-supply of U.S. cities. Journal of Environmental Pathology and Toxicology 4: 31-40
Carlisle, E. M. and W. F. Alpenfels (1978) A requirement for silicon for bone growth in culture. Federation Proceedings 37: 1123
Carlisle, E. M. and W. F. Alpenfels (1980) A silicon requirement for normal growth of cartilage in culture. Federation Proceedings 39: 787
Carlisle, E. M., J. W. Berger, et al. (1981) A silicon requirement for prolyl hydroxylase activity. Federation Proceedings 40: 866
Charnot, A. (1953) Influence du silicium et du potassium sur le métabolisme du calcium. Maroc Médical 32: 589-609
Charnot, Y., K. B. Gozan, et al. (1974) Oestro-progestatifs et métabolisme du calcium, du magnésium et du silicium. Annales d'Endocrinologie 35: 329-335
Creac'H, P. and J. Adrain (1990) Le silicium dans la chaîne alimentaire et sa localisation dans l'organisme. Méd. et Nut. 26: 73-90
David, J.-P. (1970) Étude expérimentale et clinique de l'activité anti-virale du monométhyl orthohydroxybenzoate de sodium. Thèse Vétérinaire 64
de Mesquita, R. P. and I. B. Kerr (1975) Local effects of silica on tumor growth inhibition. A histological study. Archiv für Geschwulstforschung 45: 637-647
Emerick, R. J. and H. Kayongo-Male (1990) Silicon facilitation of copper utilisation in the rat. Journal of Nutritional Biochemistry 1: 487-492
Faure, C. (1973) Le silicium, agent méconnu de minéralisation et de prévention de la carie dentaire. Maroc Médical: 572-574
Gueyne, J., N. Duffaud, et al. (1962) Absorption cutanée du salicylate de potassium sous forme de complexe organo-silicique. Thérapie XVII: 549-557
Henrotte, J. G., D. Viza, et al. (1988) Le rôle régulateur du silicium dans la division cellulaire. C.R. Acad. Sci. Paris 306: 525-528
Jonhson, R. N. and B. E. Volcani (1978) The uptake of silicic acid by rat liver mitochondria. Biochemical Journal 172: 557
Kerr, I. B. and R. P. de Mesquita (1975) Growth inhibition of sarcoma 180 by silica and talc. Archiv für Geschwulstforschung 45: 255-258
Lassus, A. (1993) Colloidal silicic acid for oral and topical treatment of aged skin, fragile hair and brittle nails in females. The Journal of International Medical Research 21: 209-215
Leriche, J. (1933) Les régions pauvres en silicium et les phénomènes de cancérisation. Le Progrès Médical: 149-150
Loeper, J., J. Goy-Loeper, et al. (1979) The antiatheromatous action of silicon. Atherosclerosis 33: 397-408
Mehard, C. W. and B. E. Volcani (1976) Silicon-containing granules of rat liver, kidney and spleen mitochondria : electron probes X-ray microanalysis. Cell Tissue Research 174: 315
Nabryski, J. (1938). Contribution à l'étude du traitement des retard de consolidation des fractures par les injections focales silico-potassiques. Montpellier.
Najda, J., J. Gminski, et al. (1992) Silicon metabolism. The interrelations of inorganic silicon (Si) with systemic iron (Fe), zinc (Zn) and copper (Cu) pools in the rats. Biological Trace Element Research 34: 185-195
Peluso, M. R. and B. O. Schneeman (1994) A food-grade silicon dioxide is hypocholesterolemic in the diet of cholesterol-fed rats. J. Nutr. 124: 853-860
Pennington, J. A. (1991) Silicon in foods and diets. Food Additives & Contaminants 8: 97-118
Rude, R. K., K. Wiegand, et al. (1989) Enhancement of skeletal adenylate cyclase activity by silicon. Journal of Bone and Mineral Research 4: S431
Scheffler, L., A. Sartory, et al. (1920) Sur l'emploi du silicate de soude en injections intraveineuses. Effets physiologiques. Effets thérapeutiques. C.R. Acad. Sci. Paris 171: 31-33
Scholl von, O. and K. Letters (1959) Über die Kieselsaüre und ihre physiologishe Wirkung in der Geriatrie. München. Med. Wschr. 101: 8321-8325
Schwartz, K. (1973) A bound form of silicon in glycosaminoglycans and polyuronids. Proceedings of the National Academy of Sciences of U.S.A. 70: 1608-1612
Schwartz, K. and S. C. Chen (1974) A bound form of silicon as a constituent of collagen. Federation Proceedings 33: 704
Schwarz, K., B. A. Ricci, et al. (1977) Inverse relation of silicon in drinking water and atherosclerosis in Finland. Lancet 1: 538-539
Etudes chez le Cheval:
1. 1 - Lang, K.J., Nielsen, B.D., Waite, K.L., Hill, G.M., et Orth, M.W. 2001. Supplemental silicon increases plasma and milk silicon concentrations in horses. J. Anim. Sci. 79 : 2627-2633
2. 2 - Calomme, M.R., and D.A. Vanden Berghe. 1997. Supplementation of calves with stabilized orthosilicic acid. Effect on the silicon, Ca, Mg, and P concentrations in serum and the collagen concentration in skin and cartilage. Biol. Trace Elem. Res. 56
3. 3 - Carlisle, E. M. 1970. Silicon : A possible factor in bone calcification. Science. 167:279-280.
4. 4 - Eisinger, J., and D. Clairet. 1993. Effects of silicon, fluoride, etidronate and magnesiliconum on bone mineral density : a retrospective study. Magnesiliconum Res.6 : 247-249.
5. 5 - Nielsen, B.D., G.D. Potter, E.L. Morris, T.W. Odom, D.M. Senor, J.A. Reynolds, W.B. Smith, M.T. Martin and E.H. Bird. 1993. Training distance to failure in young racing Quarter Horses fed sodium zeolite A. J. Equine Vet. Sci. 13(10):562

Une autre article sur le silicium figure dans le blog : Août 2011.

Article réalisé par le Dr Alain de Peretti, vétérinaire praticien.

Avec tous nos sincères remerciements pour la qualité de cet article !

lundi 26 novembre 2012

L'immunité et les huiles essentielles (3 ème partie)

 



Les huiles essentielles sont issues des plantes aromatiques, elles représentent
10% des 800 000 plantes recensées dans le monde. On utilise la plante
aromatique entière ou une partie de celle‐ci: feuille, fleur, fruit, écorce, racine, tige,
rameau feuillé... Dans la nature, les plantes aromatiques contiennent déjà les
huiles essentielles mais celles‐ ci sont contenues dans des poches microscopiques.
La distillation à la vapeur d'eau ou d'autres techniques d'extraction, va
permettre de faire exploser ces sacs et ainsi libérer ces « essences».
Les huiles essentielles ne sont donc pas des concentrés de plantes, mais plutôt leur
« quintessence ».
La composition chimique des huiles essentielles est désormais bien connue
depuis l'utilisation de la chromatographie en phase gazeuse couplée à un
spectromètre de masse. Chaque HE contient entre 50 et 200 molécules
classées en 14 familles différentes: les alcools, les phénols, les aldéhydes, les
terpènes, les cétones.....
Les HE qui stimulent et qui renforcent le système immunitaire sont celles qui
sont aussi antivirales. Ce sont celles qui contiennent des alcools (linalol,
thujanol, alpha‐ terpinéol ...), des phénols (carvacrol, thymol, eugénol...), des
aldéhydes aromatiques (cynamaldehyde), les oxydes terpéniques (1,8 cinéole)
ou encore des aldéhydes terpéniques (nera], géranial...). Le mode d'action de ces
HE est simple : elles agissent directement sur les virus en détruisant leur parois
et en libérant leur contenu mais aussi indirectement en stimulant nos défenses
immunitaires par la production d'IGM et d'IGA (immonoglobulines M et A).

Les huiles essentielles les plus reconnues pour le système immunitaires
sont le ravintsara, l'eucalyptus radié, le niaouli, le tea tree, le thym à thujanol l'origan compact, le clou de girofle, la cannelle.
 Mais cette liste n'est pas exhaustive, dès qu'une HE contient une proportion suffisante des
molécules citées plus haut, elle aura une activité antivirale. Mais attention
aux autres molécules qui composent l'HE, elles ont toutes une activité.
Il est aussi possible d'associer plusieurs HE entre elles pour obtenir une
«synergie» où chaque HE complète et renforce l'action des autres :
L’huile essentielle de Ravintsara est merveilleuse pour son pouvoir antiviral et stimulant immunitaire,
elle est aussi bronchodilatatrice et expectorante.
 L’huile essentielle d’eucalyptus radié fait partie avec le Ravintsara  des HE les plus puissantes antivirales et immuno-stimulantes, elle est aussi expectorante et très bien tolérée sur la peau et
en inhalation. L’association de ces 2 huiles est très efficace dans les affections
virales comme la grippe chez l’homme ou le cheval, le coryza du chat ou des
gallinacées, ou pour stimuler l’organisme affaibli d’un chien. En rajoutant les
huiles essentielles de tea tree, de clou de girofle et de thym à feuilles de sarriette,
on renforce l’action anti- infectieuse du mélange.
Selon leur composition, leur voie d'administration ou leur dosage, les huiles
essentielles seront soit bénéfiques pour l ’organisme , soit pourront  s' avérer allergisantes, dermo-caustiques voire toxiques ou mortelles.
 Il est nécessaire de bien les connaître pour pouvoir les utiliser sans danger et profiter de leurs vertus.
Dans le cadre d'un traitement, les huiles essentielles devraient être réservées à la prescription médicale afin d'établir au préalable un diagnostic de l'affection en cause, et de formuler un mélange avec une posologie et une voie d'application adaptée.
En revanche, avec des notions bien comprises d'aromathérapie, les huiles essentielles peuvent être utilisées avec succès dans la vie de tous les jours pour des affections courantes (exemple du tea tree sur un bouton, la lavande aspic sur une piqure de moustique...).

Que pensez Vous de la Ciste et de la possibilité de son emploi dans le traitement des maladies auto-immunes?

"
La ciste (cistus ladaniferus chemotype CT pinène) est une huile merveilleuse (notre Cicavet® en contient), mais attention celle cultivée en corse est de loin la plus efficace mais aussi la plus chère. Son odeur est spéciale, je l'aime beaucoup mais d'autres la déteste!!!
Son action immuno-modulante est surprenante et utilisée chez l'homme contre la sclérose en plaque, la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde et autres maladies immunitaire (lupus...)
Elle ne présente pas de toxicité particulière, elle est aussi très utile pour ses propriétés antihémorragique et remarquable HE  cicatrisante.






Présentation de la gamme Immunitaire et respiratoire de Vet Essentiel :

 

Grâce aux huiles  essentielles qu’ ils  contiennent , nos 2 produits: Stimunvet et Inhalvet vont être très utiles et efficaces pour stimuler le système immunitaire du chien et du chat.

INHALVET:


COMPOSITION ET EFFETS:

Les huiles essentielles qui sont contenues dans l'Inhalvet : Ravintsara, eucalyptus radié et
eucalyptus mentholé, sont connues et reconnues pour leur effet antiviral, antibactérien,
mucolytique, tonifiant et stimulant immunitaire.

MODE D’ADMINISTRATION:

Voie atmosphérique:
Utiliser soit un diffuseur à ultrasons ou à effet venturi (en vente à "Nature et découvertes" ou en
pharmacie) car il ne faut jamais brûler les huiles essentielles; ou ajouter 5 à 10 gouttes d'Inhalvet
dans un bol d'eau bien chaude. Les vapeurs qui s'en échappent vont emmener avec elles les
molécules d'huiles essentielles. Je conseille 1/4 heure matin et soir pendant 5 à 7 jours
Voie systémique:
Il est possible d’appliquer l’Inhalvet (suivant la taille du chat, son âge et son état général) matin et
soir sur la peau du cou en arrière des oreilles Les huiles essentielles passent rapidement la barrière
cutanée et se retrouvent dans le sang puis dans les poumons en 1 heure environ (l'haleine du chat
va sentir les huiles essentielles!).
La durée du traitement peut varier en fonction de l’état du patient (âge, fonction hépato-rénale,
degré d’infection….). 
 Votre vétérinaire vous conseillera sur le dosage et la durée du traitement.

STIMUNVET:

COMPOSITION ET EFFETS:

Ce sont des capsules molles remplies d'huile végétale de colza et d'huiles essentielles de
ravintsara, eucalyptus radié, clou de girofle, tea tree et thym saturéoïde. Ce sont des HE
antivirales, antibactériennes, tonifiantes et stimulantes immunitaires.

MODE D’ADMINISTRATION:

Par voie orale, aussi bien chez le chat que chez le chien, mais là encore, seul le vétérinaire
vous conseillera le dosage et la durée du traitement
.
,
Il est bien sûr possible d'associer un antibiotique mais je déconseille la cortisone qui affaiblit le
système immunitaire.

 

Particularités du chat


Il ne faut pas leur faire avaler d'huiles essentielles sans avoir fait contrôler l'intégrité de leur système hépatique par votre vétérinaire .Leur foie métabolise difficilement les molécules aromatiques (pas de glucoronyl transférase).

Les chats sont hypersensibles aux odeurs et il est parfois difficile de leur appliquer un produit 2 jours de suite. De plus, ils possèdent un organe particulier (l'organe de Jacobson) qui leur permet de détecter des molécules volatiles comme les phéromones.
 Le chat peut donc réagir de manière extrêmement forte au vu de la puissance olfactive des huiles essentielles (hyper salivation, fuite, régurgitations,...). 

Pas "d'automédication" !!!
N'utilisez pas seul les huiles essentielles chez le chat.


Site du  laboratoire : www.vetessentiel.com  



Publications à lire sur l'aromathérapie conseillées par Joëlle :



Guide pratique d'aromathérapie chez l'animal de compagnie- Dr Pascal DEBAUCHE

Soignez vos animaux par les plantes aux Editions Quintessence 

et Santé naturelle de votre animal (chien, chat, furet)aux Editions Terre Vivante par le Dr Françoise HEITZ 

Huiles essentielles - 2000 ans de découvertes aromathérapeutiques pour une médecine d'avenir de Dominique Baudoux

Aromathérapie du Dr Jean Valnet Éditions Maloine

L'aromathérapie - Se soigner par les huiles essentielles de Dominique Baudoux

 L'Aromathérapie exactement du P. Franchomme et Dr D. Pénoël

La Bible de l'aromathérapie de Nerys Purchon

ABC des huiles essentielles du Dr Telphon

Les huiles essentielles pour votre santé de G. Roulier

Les cahiers pratiques de l'aromathérapie française - "DERMATOLOGIE" "SOINS PALLIATIFS" de Dominique Baudoux

Lettres d'informations Aroma-News de l'association NARD



Article écrit par le Dr Joëlle Robyns,
 vétérinaire praticienne et co-directrice du laboratoire vétérinaire Vet Essentiel  à Nice.


Avec tous nos sincères remerciements !

Un autre article, plus généraliste, sur les Huiles Essentielles est dans le blog au mois de septembre 2011 .
A l'aide du moteur de recherche, installé au démarrage du blog, Vous pourrez y accéder directement, en tapant : LES HUILES ESSENTIELLES.