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vendredi 14 octobre 2011

Les facteurs de transfert et l'immunité en médecine vétérinaire

Intérêt et usage des facteurs de transfert 4life en clinique vétérinaire sur les petits animaux, bilan de huit années d’utilisation ( Dr Nicolas Baudin, vétérinaire praticien).



Les facteurs de transfert sont un groupe d’une dizaine de protéines, de poids moléculaires voisins, assez faibles, qui se retrouvent en quantité au côté des immunoglobulines dans le colostrum de certains mammifères, dont les bovins. Ils n’ont pas du tout l’activité spécifique à la reconnaissance des antigènes mais ils potentialisent la mobilisation des cellules immunitaires, en particulier les macrophages, lorsqu’un antigène est présenté et que l’immunité humorale se met en marche. Leur action est impliquée dans l’immunité innée, qui soutient l’immunité acquise.
C’est le sens général qu’il faut comprendre de la littérature à leurs sujets, peu abondante finalement, et des travaux du laboratoire 4life, qui les produit et les distribue. Il ne faut pas les confondre avec les facteurs de transferts spécifiques sur lesquels on trouve de nombreux travaux. A l’évidence, les effets observés à leur usage sont véritablement en faveur d’une relance de l’immunité cellulaire, de façon efficace et non désordonnée. C’est pourquoi, après quelques années d’utilisation des FT, il me semble pouvoir discerner deux effets majeurs : le soutien immunitaire non spécifique et la régulation immunitaire.
La qualification de leur action comme non spécifique est très importante car, alors qu’ils sont extraits du colostrum bovin et du jaune d’œufs de poules, rien ne pose problème pour leur utilisation sur l’Homme, comme l’exploite le laboratoire 4life, le chien ou le chat, voire d’autres espèces (oiseaux ?). Le deuxième avantage de cette absence de spécificité est qu’ils sont utilisables dans tous les contextes infectieux ou immunitaires déficients. Attention cependant à ne pas leur demander une aide dans la lutte antivirale, ils n’ont apparemment ici aucun intérêt et ne sont pas à rapprocher des interférons.
Il y a chez 4life trois produits différents : Transfert Factor Classic, issu du colostrum seul, qui convient pour la régulation immunitaire, Transfert Factor Tri-Factor, issu du colostrum et du jaune d’œuf et, plus puissant encore, Transfert Factor Plus Tri-Factor, qui contient en plus des extraits de Maï-Ta-Ke et de nombreux cofacteurs anti-oxydants ; les deux conviennent pour le soutien immunitaire, hors d’un contexte allergique.
Ainsi chez les chats, ils sont une aide précieuse dans le syndrome immunodéficitaire félin, causé par le virus FIV, rétrovirus identifié depuis longtemps. Mais ils permettent d’aider à lutter contre les infections intercurrentes, pas à réduire la charge virale. Là où ils trouvent pleinement leur intérêt est qu’ils permettent de s’abstenir ou de réduire de longs traitements antibiotiques, et n’épuisent pas les mitochondries, comme le font de nombreuses molécules pharmaceutiques, en particulier celles qui inhibent l’activité de l’acide folique. Enfin, d’une façon simple, peu onéreuse et efficace, ils peuvent être associés à des compléments alimentaires d’action générale, complexes d’acides aminés, vitamines et oligo-éléments et d’anti-oxydants. Les gélules de 4life sont faciles à ouvrir et la poudre est aisément miscible à une solution aqueuse, au goût de lactosérum que ne détestent pas les animaux.
De la même manière, il est très utile de soutenir l’activité immunitaire antibactérienne des chats qui souffrent d’un coryza dans sa phase virale, soignable aussi par homéopathie. Ici les FT permettent de maîtriser assez facilement les complications infectieuses, personnellement je conjugue leurs effets à ceux de la solution colloïdale Cu-Au-Ag.
De la même manière, et plus utilement encore, un usage soutenu et assez long, de deux semaines au moins, apporte un complément précieux au traitement de la calicivirose du chat, maladie grave en plein émergence, qui se manifeste par une ulcération parfois nécrosante de la muqueuse buccale et du pharynx, menant parfois à la mort du chat, incapable de se nourrir et épuisé par l’inflammation. Il est à souligner que la thérapeutique conventionnelle est plutôt désarmée face à cette maladie, en revanche le petit laboratoire Aqua Bio Vet, en France, met à disposition des vétérinaires une spécialité buvable formulée sur des bases de naturopathie, qui a une efficacité certaine face à ce problème.
Enfin, un intérêt majeur des FT chez les chats est leur utilisation au long cours pour essayer de guérir le complexe granulome éosiniphilique félin, maladie auto-immune délabrante de la muqueuse buccale ou des jonctions cutanéo-muqueuses, en particulier les lèvres. Le support général de cette maladie est allergique bien entendu mais sa chronicité et la réponse médiocre des chats aux corticoïdes, avec leurs effets secondaires bien connus, rendent la thérapeutique classique peu efficace. Le traitement que j’utilise ne repose pas que sur les FT, mais il ne saurait en être privé, c’est certain. Là encore, l’avantage des FT est une régulation immunitaire douce et non délétère avec une prise possible pendant des semaines entières.
Au sujet de la PIF ou de l’herpès-virose féline, maladies spécifiquement virales, les FT seuls semblent inopérants, c’est ce que je tire de mon expérience mais ils s’avèrent néanmoins utiles car ils permettent de réduire la quantité d’interférons à utiliser pour aider les chats à tenir face à ces virus. C’est ainsi que pour ma part, j’associe les FT aux interférons, mais seulement au dixième de leur posologie, ce qui réduit largement le coût du traitement. Avec la L-lysine (dans l’herpès-virose), l’association peut se faire bien entendu avec les FT, là aussi réduire la dose de lysine est possible, mais le coût du produit ne pose guère de problème.
On comprendra ainsi qu’en chatterie, pension ou élevage de chats, une partie assez importante des problèmes sanitaires peut être gérée par une prise régulière de FT. Il semble après plusieurs essais que la dilution faible des FT dans une eau siliceuse de bonne qualité, selon les méthodes de l’homéopathie, potentialisent leurs effets. Je n’ai pas à ma disposition un nombre suffisant de cas, seulement quatre, autrement dit rien du tout, mais la conjugaison des FT à doses pondérales et à dilution faible, 5 ch, a paru concluante, à poursuivre…
Chez les chiens, l’approche est la même, si les problèmes infectieux sont finalement moindres que chez les chats. L’utilisation que j’en fais se porte sur les eczémas chroniques, les otites sur infectées à répétition, les pyodermites, là aussi en utilisant aussi une spécialité d’Aqua Bio Vet, en raccourcissant de la sorte les traitements antibiotiques, et les accompagnant de FT pendant et après, et conjuguant un gros traitement de drainage homéopathique.
Un terrain très favorable pour l’utilisation des FT est celui des jeunes animaux sevrés trop tôt, dont l’immunité générale se trouve assez peu efficace, qui reviennent souvent en clinique pour des infections banales, souvent cutanées ou respiratoires. Sur ces sujets en particulier, la vaccination pose problème. Je m’inquiète toujours de la qualité de la réponse vaccinale, c’est pourquoi je leur applique un traitement de préparation aux FT à forte dose une semaine avant et une semaine après l’injection vaccinale, conjugué à Silicea en 7 ch. L’observation montre qu’ils sont alors mieux protégés, en particulier les chatons contre le coryza.
Il me semble qu’une indication très importante à explorer est le traitement des troubles intestinaux chroniques, avec inflammation de la muqueuse, dysmicrobisme sous toutes les formes : toutes les entéropathies connues chez le chiens en particulier, bergers allemands, bergers blancs, boxer… On sait depuis peu que des suppléments colostraux utilisés chez des sportifs de haut niveau, souvent concernés par des troubles intestinaux chroniques, aident à restaurer la perméabilité membranaire. Je pense qu’à partir de cette observation et tenant compte de l’activité non spécifique des FT, du fait que l’immunité cellulaire est à 90 % localisée dans la muqueuse intestinale, nous pourrions lancer leur essai sur cette pathologie, puisque la thérapeutique reste très conventionnelle là-dessus, corticoïdes, sulfamides, flore bactérienne acidophile…rien de très concluant.
Enfin, quelques autres produits 4life disponibles sur le marché semblent intéressants mais je n’ai pas d’expérience avec eux, ce sont :
- TF Glucoach, régulateur du système endocrinien, ciblé sur le diabète qui s’allierait parfaitement bien avec l’ABV Pitui-canis d’Aqua Bio Vet et
- TF Male Pro à essayer sur les hyperplasies prostatiques, voire les circumanalomes, une association avec l’ABV Visco-CF d’Aqua Bio Vet, régulateur des terrains dégénératifs.
- TF BCV, pour soutenir le système cardiovasculaire.
Il y a là matière à faire pour les vétérinaires français, le sujet mérite vraiment que des groupes d’études spécialisés en thérapies alternatives l’étudie sérieusement.

Dr Vet Nicolas Baudin-J., spécialisé en homéopathie et naturopathie : laboratoire Aqua Bio Vet, suppléments nutritionnels ciblés.
Avec l’aide de Helen Kimball-Brooke, homéopathe professionnelle, Ealing, London W5 2DJ, Grande Bretagne


Renseignements complémentaires :

-Helen Kamball ( laboratoire 4 Life): helen.homéopath@gmail.com
-Dr Nicolas Baudin, vétérinaire : abvlabo@orange.fr


AUTRES INFORMATIONS :

Dr. Will Falconer, DVM :
  "La plupart des maladies chroniques que nous voyons souvent dans les animaux ont une base immunitaire, par exemple le diabète, les allergies, l'asthme, la maladie de la thyroïde, les maladies inflammatoires de l'intestin, les otites répétées, le cancer, etc. Bien qu'ils peuvent être guéris grâce à l'utilisation prudente de l'homéopathie, la route de guérir peut être long - souvent des années si l'animal a eu des années de la maladie de T-facteurs peuvent réduire de manière significative le cours, en donnant un effet équilibrant bien nécessaire pour le système immunitaire.. Si le système immunitaire est hyperactive comme dans les allergies, les infections de l'oreille, l'asthme, le diabète ou l'hypothyroïdie, les facteurs de transfert peut équilibrer ce rapport à l'activité de sorte que le système ne soit pas attaquer ses propres organes, trop d'importance à des choses qui ne devraient pas être perçus comme une menace. Si, à l'inverse, le système immunitaire est sous-actif que dans la gale, les parasites, les infections virales, ou le cancer, transférer facteurs peuvent clairement le stimuler pour mieux répondre aux défis auxquels elle a besoin pour être à l'affût ".
Healing Your Pet Naturellement avec holistique de la santé animale 
 

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Spécialités du Dr Nicolas Baudin, vétérinaire :

aquabiovet@net

 

Fiche de synthèse ABV K-tar :

Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel de santé à base de plantes et d’oligo-éléments, destinés aux chiens ou chats présentant un risque d’affection cutané par surcharge toxique.
Traitements habituels :
Restriction/éviction alimentaire, corticoïdes, topiques auriculaires ou cutanés, détoxifiants hépatiques.
Composition et activité :
Teintures-mères diluées et dynamisées de :
Curcuma : action générale sur l’activité mitochondriale (cytochrome C) donc activité anti-inflammatoire et anti-oxydante très puissante
Solidago : grand draineur hépatique, classique en phytothérapie.
Armoracia rusticana (raifort) : grand pouvoir détoxifiant par l’action des glucosinolates, action hépatique en particulier.
Cynara scolymus (artichaut) : flavones, polyphénols, anthocyanines d’action anti-oxydante très générale et puissante, véritable aliment thérapeutique selon l’OMS, action diurétique forte.
Oligo-élément :
Soufre : macro-élément, très souvent déficitaire dans les apports alimentaires, soutien des sulfo-conjugaisons.
Recommandations :
Ne pas donner en continu au-delà de 15 jours, l’effet ne s’en ressentira plus mais respecter une pause de trois jours. Faire des cures préventives : sortie d’hiver, la plus importante, fin d’été, moins longue en principe.
Mode d’emploi :
1 à 3 ml selon la taille M et S. Goût fort, faire prendre séparément avec du Viandox ou seul, et forcer la dose dans les deux premières semaines pour diminuer ensuite progressivement, jusqu’à une administration tous les deux jours pendant deux ou trois mois.

Fiche de synthèse ABV visco-CF :
Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel de santé, à base de plantes et d’oligo-éléments, destinés aux animaux de compagnie face à un risque dégénératif endogène ou d’origine virale (chats)
Composition et activité :
Teintures-mères végétales diluées et dynamisées de :
Viscum quercus : gui du chêne, totum synergique contient des viscotoxines et des lentines responsables d’une activité anti-dégénérative.
Curcuma : racine contient des curcumines, connues pour leur action anti-oxydante très puissante, liée à leur qualité pigmentaire qui en fait des analogues du cytochrome C. Relance mitochondriale majeure d’où action anti-inflammatoire et anti-dégénérative très générale.
Pao pereira : arbre de la forêt amazonienne dont l’écorce contient des alcaloïdes qui freinent la dégradation structurelle de l’ADN nucléaire et sa transcription anarchique. L’activité de ces molécules est spécifique des cellules en voie de dégénérescence.
Oligo-éléments : arsenic à dose très faible : aide à la survie de la cellule en milieu hypoxique
Recommandations
Associer à du charbon activé à faible dose quotidienne.
Associer à des anti-oxydants : arginine, méthionine, cystine, Se-vitamine E, vitamines B…
Action très générale, véritablement synergique et toujours positive, ne serait-ce que sur l’état général et la vitalité apparente de l’animal. Quelle que soit la thérapeutique envisagée, ABV visco-CF mérite d’être utilisé, l’effet positif est visible après une semaine d’utilisation environ.
Alterner l’ABV visco-CF et des corticoïdes ou une chimiothérapie éventuels.
Mode d’emploi :
Chats : 0,5 ml à 1 ml une fois par jour avec un peu d’aliment appètent,
Chiens : 0,5 ml à 3 ml une fois par jour
Chevaux : 10 ml une fois par jour
Doubler la fréquence pendant les deux premières semaines ; ce produit est à utiliser en continu.

Fiche de synthèse ABV bucco-felis :
Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel de santé, à base de plantes et d’oligo-éléments, destinés aux chats soumis à un risque d’infection virale.
Traitements habituels :
Interférons dans certains cas, L-lysine dans d’autres cas, AINS, corticoïdes parfois.
Composition et activité :
Teintures-mères végétales diluées et dynamisées de :
Pao pereira: arbre d’Amazonie dont l’écorce contient des alcaloïdes, flavopereirine, geissospermine par exemple, d’action antivirale sur les rétro-, les herpès virus et les virus à ARN.
Echinacea : plante reconnue traditionnellement pour l’action immunostimulante de ses polysaccharides sur l’activation des macrophages.
Oligo-éléments :
Argent colloïdal : utilisé en médecine humaine dans les infections ORL.
Oligothérapie catalytique selon Ménétrier : Cu-Au-Ag, connu comme soutien immunitaire général, surtout sur les muqueuses.
Mode d’emploi :
Utilisable seul ou en complément du traitement conventionnel à raison de 1 ml M et S pendant au moins 20 jours, voire sur un ou deux mois. Associer à une crème caramel mise au frigo pour faire avaler plus facilement.
Recommandations :
Proposition d’association : 50 ml bucco-felis + un flacon de 30 ml de tonifiant général+ 0,1 ml d’interférons, le tout dilué dans 50 ml de soluté physio. Total de 130 ml de produit : 1,2 ml M et S pendant 50 jours ! Très économique, résultat positif sur la durée sans effet secondaire indésirable.

Fiche de synthèse ABV pitui-canis :
Catégorie :
Supplément nutritionnel à base de plantes et d’oligo-éléments destinés aux chiennes et chevaux âgés.
Formule et actions :
Teintures-mères végétales diluées et dynamisées :
curcuma : anti-oxydant majeur, relance mitochondriale et des fonctions propres cellulaires par la qualité pigmentaire des curcumines.
Pao pereira et Rauwolfia : lutte contre la dégénérescence des glandes endocriniennes par régulation de l’expression du génome.
Oligo-éléments : association cuivre-zinc : atonie système nerveux autonome et endocrinienne, connu en médecine humaine (oligothérapie de Ménétrier)
Produits particuliers : encre de seiche, contient des dérivés iodés et de précurseurs de la mélanine.
Recommandations :
Mérite de toute façon d’être essayé avant d’envisager toute thérapeutique hormonale spécifique allopathique.
Mode d’emploi :
0,5 à 3 ml pendant 3 semaines matin et soir puis réduire progressivement le rythme d’administration jusqu’à trois fois par semaine, si c’est suffisant.
NB : Chez le cheval : existe en 150 ml et 500 ml, dosage : 1 ml/100 kg.

Fiche de synthèse ABV gingko-CF :
Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel de santé, à base de plantes et oligo-éléments destiné aux animaux de compagnie dans toutes les situations nécessitant de soutenir les fonctions rénales.
Présentation :
flacons de verre teinté de 50,150 (carnivores) et 500 ml (chevaux)
Composition et activité :
Teintures-mères végétales diluées et dynamisées de :
Rheum off (rhubarbe) : les feuilles de rhubarbe contiennent des tanins utilisables à faible dose pour ralentir la dégénérescence fibreuse des cellules rénales.
Gingko Biloba : action de relance enzymatique générale, en plus de l’action vasculaire classique en médecine humaine
Equisetum (prêle): utilisée ici pour améliorer la qualité de l’eau cellulaire par l’apport en silice colloïdale naturellement contenue dans la plante.
Raphanus (radis noir) : racine utilisée traditionnellement pour ses effets biliaires et diurétiques. Contient des glucosinolates, source de soufre organique, activité détoxifiante.
Oligo-éléments : Se, anti-oxydant fondamental, à associer aux vitamines E et C.
Recommandations :
Utilisable sans aucune contre-indication ni souci d’incompatibilité avec des traitements médicamenteux, que ce soit Lespedeza, les IECA, certains diurétiques. ABV gingko-CF doit être employé rapidement, dès que les fonctions rénales sont soumises à une épreuve. Il est renouvelable sans risque.
Mode d’emploi :
Voie orale, mélangé dans un aliment appètent, 0.5 à 10 ml M et S, selon la cible, chat, chien ou cheval. Passer à une prise par jour lors d’usage sur plusieurs semaines, en respectant des pauses régulières de deux jours sans produit.

Fiche de synthèse ABV respi-CF :
Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel de santé à base de plantes et d’oligo-éléments, destinés aux carnivores domestiques lors de périodes à risque pour la fonction respiratoire.
Traitements habituels :
Corticoïdes parfois
Composition et activité :
Teintures-mères diluées et dynamisées de :
Bryonia (bryone) : racine et baies contiennent des hétérosides, ne s’utilisent qu’en dilution forte traditionnellement comme un analogue de la cortisone.
Tropaeolum majus (grande capucine) : contient des glucosinolates, source de soufre organique pour les grandes voies de détoxification, d’où forte relance mitochondriale, énergétique et fonctionnelle, très puissante action anti-oxydante aussi par ses flavonoïdes. Utilisation traditionnelle en médecine humaine comme expectorant et eupnéique.
Oligo-éléments : Manganèse : régulation des terrains allergiques, Cuivre : régulation de l’activité inflammatoire chronique, lutte contre le spasme bronchiolaire ; les deux ensemble : régulation des déséquilibres neurovégétatifs (connu en médecine humaine, oligothérapie de Ménétrier).
Recommandations
ABV respi-CF produit des effets positifs utilisé seul, mais une association avec la thérapeutique conventionnelle est possible, toujours en alternance si elle contient des corticoïdes.
Si des huiles essentielles sont utilisées, elles doivent l’être bien séparément de la prise de l’ABV.
Mode d’emploi :
0,5 à 2 ml selon le poids, matin et soir, par cures de deux semaines de préférence, privilégier des cures entre avril et juin et en octobre-novembre. Une utilisation prolongée ne pose aucun problème.


Fiche de synthèse ABV equi-respi :
Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel à base de plantes et oligo-éléments sur un support hydro-alcoolique, destiné aux équidés lors de période à risque pour la fonction respiratoire.
Traitement habituel :
AINS, anti-histaminiques, corticoïdes, bronchodilatateurs.
Composition et activité :
Teintures-mères végétales diluées et dynamisées de :
Bryonia (bryone) : racine et baies contiennent des hétérosides qui s’utilisent en dilution forte traditionnellement comme analogues de la cortisone.
Tropaeolum majus (grande capucine) : contient des glucosinolates source de soufre organique pour les grandes voies de détoxification, relance mitochondriale énergétique et fonctionnelle, très puissante action anti-oxydante par les flavonoïdes. Utilisation traditionnelle en médecine humaine comme expectorant et eupnéique. Action diurétique aussi.
Curcuma : racine contient des curcumines, connues pour leur action anti-oxydante très puissante, d’où action anti-inflammatoire et anti-dégénérative très générale.
Oligo-éléments : Manganèse-cuivre : régulation de la dystonie neuro-végétative, de l’inflammation chronique (Cu) et des troubles allergiques (Mn), oligothérapie de Ménétrier.
Recommandations
En association avec la thérapie conventionnelle pour en réduire les doses ou bien en relais de celle-ci. Produit naturel et non dopant, sans contre-indication.
Mode d’emploi :
2 ml/100 kg deux fois par jour, pendant au moins dix jours. Respecter des pauses, deux jours par semaine sans prise par exemple, lors de traitements longs. Ce produit ne contient aucun arôme, l’associer à de la compote de pommes, ou du miel.
Il est possible de placer l’ABV equi-respi dans un appareil de nébulisation : 5 ml dans la cuve.

Fiche de synthèse ABV equi-podus :
Catégorie :
Supplément nutritionnel, produit naturel à base de plantes et oligo-éléments sur un support hydro-alcoolique, destiné aux équidés lors de période à risque de boiterie du pied.
Traitement habituel :
AINS, anti-histaminiques, saignée, restriction alimentaire sévère.
Composition et activité :
Teintures-mères végétales diluées et dynamisées de curcuma, bryonia, solidago, cynara scolymus
Bryonia (bryone) : racine et baies contiennent des hétérosides utilisés traditionnellement en dilution forte comme analogues de la cortisone.
Curcuma : racine contient des curcumines, connues pour leur action anti-oxydante très puissante, relance mitochondriale majeure d’où action anti-inflammatoire et anti-dégénérative très générale.
Cynara scolymus (artichaut) : flavones, polyphénols, anthocyanides d’action anti-oxydante très générale et puissante, aliment thérapeutique, action diurétique forte.
Solidago : draineur hépatique très classique en phytothérapie, très utile pour éviter l’entretien du processus inflammatoire.
Oligo-éléments : gluconates de Mn et de Cu, d’assimilation forte, régulation de la dystonie neuro-végétative, connue en médecine humaine (Ménétrier), de l’inflammation chronique (Cu) et des troubles allergiques (Mn).
Recommandations
En association avec les AINS ou pour prendre leur relais après quelques jours de traitement. Utilisable sur toute la période de perte de poids, pendant la restriction alimentaire.
Association très utile avec Ami-sweet (laboratoire Centragri), en prise orale, les deux mélangés, pendant un ou deux mois si nécessaire.
Mode d’emploi
2 ml/100 kg matin et soir, pendant une dizaine de jours au minimum.



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samedi 8 octobre 2011

cancers et dénutrition chez les carnivores

La dénutrition dans les cancers des carnivores :

Causes de la dénutrition dans les cancers :

Des études récentes ont démontré que le tissu tumoral se comportait comme « un voleur nutritionnel » captant ce que l’organisme a de meilleur dans ces réserves énergétiques. ("nutritional steal syndrome")(1).
Les glucoses hépatique ou musculaire, stockés physiologiquement sous forme de glycogène deviennent alors l’énergie principale du tissu tumoral....
En effet, les tissus tumoraux sécrètent des médiateurs qui induisent une sécrétion d’hormones cataboliques , c'est à dire destructrices : augmentation de la protéolyse : destruction des protéines de l'organisme, augmentation de la lipolyse : destruction des graisses , augmentation de la glycogénèse, c'est à dire de la fabrication de sucres, nécessaire au bon fonctionnement des cellules cancéreuses... Les tissus tumoraux produisent aussi des médiateurs cachectiques (= responsables de la fonte musculaire, des graisses...).
D’autres travaux démontrèrent aussi la captation par le tissu tumoral des oligo-éléments essentiels au bon fonctionnement des cellules.
Il y a souvent une chute du Magnésium et du calcium avec des conséquences graves sur les métabolismes.., se traduisant par de l'asthénie, des troubles dépressifs, de troubles de l'ossification...

Cette dénutrition de l’organisme cancéreux a des conséquences directes sur son état général mais intervient aussi tant dans l’efficacité que dans la faisabilité du traitement anticancéreux.
Le défaut de nutriments spécifiques entraîne une réduction des capacités fonctionnelle (fatigue),immunitaire(risque d’infection accru) et de régénération cellulaire (= cicatrisation postopératoire).
La dénutrition provoque une majoration du risque de complications . Et une majoration du risque thérapeutique (toxicité augmentée des médicaments). (2)

D’où l’intérêt d’aider l’organisme à lutter contre le cancer, en traitant la dénutrition, au plus tôt !



Traitements de la dénutrition :

L’animal présentant un cancer doit avoir un régime alimentaire spécial :

- Riche en protéines de première qualité à cause de la protéolyse destructrice des muscles : Viande rouge (bœuf), œufs, fromages blancs. A éviter les graisses animales ou les tendons (les "nerfs")...Supprimez toutes les boites et croquettes de premier prix, fabriquées avec des déchets d'équarrissage et trop riches en graisses saturées et glucides végétaux... ! N'apportez pas de produits toxiques supplémentaires à l'organisme affaibli de votre animal...!
Ma consoeur le Dr Marianne Diez de Liège conseille une ration avec 40 % de protéines (9).
Pour ma part, je serais partisan de revenir à une alimentation traditionnelle, plus naturelle..., sans conservateur ou autre appétant !

- Enrichi en vitamines :
-les vitamines du groupe B :( sources : levure de bière, foie de veau ou d'agneau...). Toutefois, La vit.B12 est à éviter dans les cancers, car elle accélère la division cellulaire..., y compris celle des cellules cancéreuses...
-la vitamine C :( sources : baies de Goji, acérola, argousier, cynorrhodon, persil...) agirait en inhibant la prolifération cellulaire; elle augmenterait les effets positifs de la radiothérapie, tout en diminuant les effets néfastes (3).
-la vitamine E :( sources : huiles de germes de blé, tournesol...) protège les membranes des cellules contre radicaux libres; elle pourrait créer une enveloppe protectrice autour des cellules malades et les isolerait des cellules saines .

-Enrichi en oligoéléments :
Les tissus cancéreux sont habituellement carencés en Magnésium et Calcium mais pléthoriques en Potassium et en Sodium.(4).
Par contre ma consoeur Bernadette Brésard  conseille de donner du Potassium, "l'ion intérieur principal" sous la forme des 3 sels du Dr Schussler en 6 DH (Kalium muriaticum, Kalium sulfuricum et Kalium phosphoricum) ou dans les jus verts (herbe de blé, d'orge) et la betterave.(7).
Selon le laboratoire producteur des Granions (=oligoéléments en ampoules buvables) le Magnésium empêcherait la perte anabolique des vitamines notamment la vitamine E(qui possède une activité anti-carcinogène).
Le magnésium a aussi un pouvoir d'activation de la phagocytose par les leucocytes. Donc en pratique, il faut apporter toujours du Magnésium à un organisme atteint d'un cancer. L'excès n'est pas dangereux !
Le Sélénium associé au Cuivre constitue aussi un bon complément dans le traitement des tumeurs.
L'association Cuivre-Or Argent stimulant les défenses de l'organisme est aussi indiquée en cancérologie; elle peut être aussi associée avec des granions d'Uranium.
Le Silicium organique : ma consoeur Bernadette Brésard conseille de l'administrer par la voie percutanée au cours de séances d'ostéopathie (7).


NB : la plupart de ces oligoéléments se retrouvent dans la Spiruline et dans le Nigari, produits que nous offre la Nature....,et aussi dans la levure de Bière ou la Spiruline.


-Enrichi en acides gras essentiels:
(Sources : les huiles de Bourrache, d'Onagre, de Colza..., et les poissons gras, comme la sardine, la maquereau, le hareng, l'anchois, l'huile de Krill...).
Les AGE (Oméga 3-6) aideraient à ralentir la croissance de la tumeur. il faut cependant en apporter sans excès : sur un organisme affaibli, il faut penser à ménager le foie et le pancréas...

- Enrichi en probiotiques :
Ils participent au bon fonctionnement intestinal et qui ont aussi un rôle immunitaire prouvé.
En plus,ils contribuent à favoriser le développement d'une "flore de fermentation", acidophile, qui va protéger l'organisme d'une auto-intoxication, favorable au développement des cellules cancéreuses. (4)


-Pauvre en glucides (sucres) :

Le glucose est le "comburant" de la cellule cancéreuse ! donc à limiter !

Des laboratoires ont développé une gamme d’ aliments adaptés à l’animal cancéreux ( ND Hills..) et aussi à l’animal "dénutri" ( AD pâté Hills, Nutri plus gel Virbac, Fortol Intervet...).
Attention à ne pas donner des aliments trop riches en graisses pour ménager le foie et la pancréas !

Remarque :
Souvent, l’animal dénutri par son cancer a peu d’appétit. Il convient de lui donner des repas légers et nombreux dans la journée et de varier son alimentation.

Des plantes peuvent être associées à ce traitement :

-La Bardane (Arctium lappa) , le Chardon -Marie ( Sylibum marianus):
Elles stimulent le foie et participent à l’élimination des déchets , aussi des toxines produites par la tumeur que celles induites par le traitement de chimiothérapie…
-la Piloselle (Heracium pilosella), le pissenlit (Taraxacum officinalis) :
Par leurs propriétés diurétiques, ces plantes contribuent à l’élimination des déchets par les voies urinaires, et participent indirectement au bon fonctionnement du foie.
-Le Curcuma, puissant anti inflammatoire et anti oxydant, il agit sur l'apoptose des cellules cancéreuses. Il serait aussi anti métastatique
- L'extrait de pépins de pamplemousse ou EPP, par la présence de substances antioxydantes (les limonoïdes), limiterait la prolifération des cellules cancéreuses. De plus, c'est un excellent fortifiant.
-La Bétaïne (betterave rouge):  ma consoeur  Bernadette Brésard la qualifie de "couteau suisse" du métabolisme". elle protège les cellules de l'excès de sel, active la respiration cellulaire ...et de plus est antimitotique ....(7).
Dans les traitements de chimiothérapie, ce sont souvent les reins et le foie qui " lâchent"..., d’où l’intérêt de ces plantes drainantes et protectrices de ces organes. comme le Pissenlit, le Chardon marie, le Desmodium....(8). D'après le Dr Clark, la cellule cancéreuse attire et accumule les toxines (10).
Ma consoeur Bernadette Brésard conseille dans son livre d'ajouter du Glutathion, "un remède ange gardien", dit elle! (7).
-L'apport de céréales germées peut redonner un peu d'appétit et d'entrain à des organismes épuisés : (par ex. Avena sativa de 1 à 3 DH en homéopathie).

En conclusion, Hippocrate(460-356 avant J.C) disait déjà :

"Que votre aliment soit votre médicament"

Mais, la nutrithérapie a vraiment vu le jour, il y a une cinquantaine d'années avec les travaux du Dr Catherine Kousmine (1904-1992). : une alimentation saine peut redonner à l'organisme malade ses capacités de guérison.(5).
Elle associe à cette démarche une série de mesures : supplémentation en nutriments ( vitamines, oligoéléments, AGE), hygiène intestinale (lutter contre la constipation par des lavements), maintien d'un équilibre acido-basique de l'organisme (ph des urines compris entre 7 et 7,5) et enfin l'immunomodulation (Le but est "induire une désensibilisation immunitaire à l'agent causal et aussi de relancer une défense immunitaire normale du sujet").

Par ses idées novatrices, Catherine Kousmine fut fort décriée par ses collègues médecins de l'époque... Condamnée, elle dut quitter la France !
Depuis, les médecins, les nutritionnistes, les naturopathes insistent aussi sur la prévention du cancer.
Selon les dernières observations du Fond Mondial de la Recherche contre le Cancer, publiées en 2007, on estime que 30% de tous les cancers sont directement reliés à la nature du régime alimentaire des individus. L’hérédité ne représenterait qu'une faible proportion de tous les cancers de l'ordre de 15%.
75% des cancers pourraient être prévenus, en modifiant notre mode de vie (6).

Je crains que ces chiffres, alarmants chez l'homme, soient supérieures chez nos animaux- de compagnie- .
L'alimentation que leur donne "le maitre" est souvent de mauvaise qualité et nous sommes donc responsables de leurs cancers !
Attention aux friandises, souvent riches en sucres solubles !




Bibliographie :

(1)-Professeur H. Joyeux, chef de consultation à l’Institut du cancer de Montpellier: Nutrition et cancers ( colloque International en Italie du 24 au 26 septembre 2004)
(2)- École de la dénutrition :http://www.ecole-de-la-denutrition.com
(3)-The Moss Reports : The cancer chronicles :Alternative treatments (bulletins du Dr Ralph W Moss, cancérologue réputé aux US). Nombreux liens sur internet.
(4)- Oligo-éléments et Oligothérapie : Dr Claude Binet
(5)-Dr Kousmine : "Soyez bien dans votre assiette". La sclérose en plaques est guérissable". "Sauvez votre corps"
"Votre alimentation selon l'enseignement du Dr Kousmine", par le Dr Alain Bondil et Michel Kaplan.( Le Dr Alain Boudil est un de mes amis de Ste Maxime !). Fondation: www.kousmine.com
(6) -Richard Beliveau : les aliments contre le cancer. La santé par le plaisir de bien manger.
R. Beliveau, biochimiste de formation, canadien, est professeur et titulaire de la chaire en prévention et traitement du cancer à l'Université de Montréal (Québec).
site: richardbeliveau.org
(6)- Nutrition et cancer La Dépêche vétrinaire n° 1494 du 14 septembre 2019.
(7)- Berdadette Brésard, vétérinaire : "Mon chien a un cancer : que faire...naturellement" (Vetholistic)
(8)-Pierre May, vétérinaire : Guide pratique de phyto-aromathérapie. Editions Méd'com.
(9)- Nutrition et cancer : un lien avéré : la Dépêche Vétérinaire n° 1494 du 14-20 septembre 2019
(10)-Dr Clark Hulda : The Cure for all Advanced Cancers 1999, New Century Press.

TEXTE MIS A JOUR LE 16 /09/2019